Historique du lycée

Bicentenaire page 13

Publié le vendredi 4 mai 2012 13:39 - Mis à jour le lundi 7 mai 2012 16:42

 

Bicentenaire page 13.
 
Mais consacrons-nous maintenant désormais au lycée, qui après avoir fêté ses 30 ans, arrive maintenant à 35 !
D’abord son nom : Avant l’appellation contrôlée actuelle, que d’avatars !
Pour le Saint-Gaudinois de base de l’époque, c’était le lycée Bagatelle ; mais pour l’administration centrale, que nenni ! Ce nom présente sans doute une connotation trop légère. C’est simplement le Lycée d’Etat mixte de Saint-Gaudens. Il devient, au gréé des changements administratifs en 1982, le Lycée Polyvalent d’Etat, puis en 1989 le Lycée Polyvalent Régional.
C’est alors que resurgit l’idée de baptiser le lycée. Un premier essai sans lendemain avait eu lieu en 1976 : On avait alors pensé au nom de René Maheu, ex-directeur de l’UNESCO, puis plus rien. A la fin des années 90, un grand sondage eut lieu dans l’établissement : On hésita entre Lycée du Cagire, Lycée du Comminges et Lycée de Bagatelle qui fut finalement choisi et appliqué pour la première fois à la rentrée 1997.
Ensuite, ses chefs. Cinq hommes et femmes se succèdent dans le fauteuil du Proviseur : André Paccianus jusqu’en 1975, Serge Pasquer les cinq années suivantes, Francis Salaün jusqu’en 1989, Alain Demars pour trois saisons, en 1992 Patricia Faret et depuis 2001 Jean-Michel De Bruycker.
Et puis ses élèves : Une phalange d’environ un millier occupe les locaux chaque année, avec un bon tiers d’internes…du moins au début. Hélas, ce chiffre va fluctuer : Après deux pics à peu près de 1100 –record en 1979 et en 1989 – il va diminuer régulièrement passant maintenant sous la barre des 900 malgré la création de classes de Brevet de Technicien Supérieur à partir de 1991.
Mais ce lycée veut vivre : Il s’ouvre vers l’extérieur. D’abord avec les Projets d’Action Educative des années 80 s’intéressants aussi bien à l’Amérique latine qu’à l’eau dans le Comminges en passant par le vignoble pré-pyrénéen, les images ou le cinéma ; puis avec les appariements – c'est-à-dire les échanges – avec d’autres lycées : En Allemagne (Hambourg), en Espagne (Lérida), en Angleterre (Hygh Wycombe), au Pays de Galles (Wrexham) et même aux Etats-Unis (Syracuse) ; enfin avec les voyages scolaires riches et variés, en France bien sûr, de Montségur à Paris, mais aussi en Europe : Royaume-Unis, Irlande, Espagne de Barcelone à l’Andalousie, Italie de Rome à Venise en passant par la Sicile, Grèce et même Ukraine.