Bicentenaire page 9
Publié le vendredi 4 mai 2012 13:43 - Mis à jour le lundi 7 mai 2012 16:55
Bicentenaire page 9.
Avec la Seconde Guerre mondiale, le collège vit quelques moments délicats :
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Des professeurs mobilisés sont remplacés par des professeurs âgés repliés de Paris à l’Est.
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Un transfert de l’établissement a lieu ; cette fois dans les locaux de l’institution Sainte-Thérèse, pas longtemps, heureusement, car on n’a pas besoin d’hôpital militaire.
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De nouveaux élèves doivent être accueillis, à partir de 1940, avec l’afflux de réfugiés de la zone occupée.
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En 1943, la suppression par le gouvernement de Vichy des Ecoles primaires supérieures amène la transformation de l’EPS de filles en collège moderne de jeunes filles.
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En 1944, le collège est occupé par l’armée allemande : L’autorité allemande décide en effet de réquisitionner aussi le collège et du 21 juillet au 16 août les troupes spécialisées dans la lutte contre les maquis remplissent tous les locaux, hommes 200, chevaux 60 ; des mitrailleuses sont installées aux quatre coins du collège. Après leur départ, de gros dégâts furent constatés et la remise en état coûta fort cher.
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Par contre, il faut saluer un acte de résistance courageux entre l’EPS de Saint-Gaudens : A l’initiative de l’ancienne directrice Jeanne Nogues, trois jeunes filles juives Judith, Eléonore et Rachel furent accueillies et cachées dans l’établissement. Il leur était interdit de se montrer aux fenêtres de l’école donnant sur le jardin public, souvent fréquenté par l’occupant, soldats et officiers allemands présents dans la ville depuis l’invasion de la zone Sud en novembre 1942.
L’après guerre, comme partout en France, est difficile et la ville a beaucoup de mal à entretenir le collège, avec en plus la création de nouvelles sections dans les classes de 2nd et 1ère. C’est alors que sont entreprises les démarches pour transformer le collège en lycée.
Le grand tournant, c’est la création du Lycée d’Etat mixte de Saint-Gaudens, officiellement le 4 janvier 1949 avec la fusion des deux anciens collèges masculins et féminin. Sa structure était plutôt complexe et hybride : D’une part, les locaux de l’ancienne EPS de jeunes filles (boulevard des Pyrénées) abritaient les classes de filles de la 6ème à la 1ère ; d’autre part, ceux de l’ancien collège (avenue Leclerc) accueillait les garçons de la 6ème à la Terminale ; les classes de terminales voyaient donc se retrouver garçons et filles dans une mixité finale… souvent fort attendues. La preuve : la photo de classe que tout le monde a pu voir dans la presse locale ces derniers jours. Que de changements de noms : Le Principal devient Proviseur, l’économe devient l’intendant, le surveillant général devient le censeur !